Résumé du chapitre 5 de la Boite à Merveilles
Situation : le chapitre 5 se trouve dans la situation initiale de « La Boîte à Merveilles ».
Résumé des événements précédents :
Après avoir rendu visite à Lalla Aïcha, dans les premiers jours du printemps, Sidi Mohammed et sa mère escortés par Maalam Abdeslem, venu les chercher, rentrent à la maison à la tombée de la nuit. Comme il était tard, le narrateur se coucha dès l’arrivée. Le lendemain, le vendredi, le père rentra déjeuner selon sa coutume. Après un copieux déjeuner, Lalla Zoubida lui raconta, les problèmes de Moulay Larbi Alaoui, le mari de son amie, avec son associé Abdelkader qui l’avait arnaqué et qui avait obtenu gain de cause et la tristesse de sa femme, Lalla Aïcha. Alors que ses parents étaient plongés dans le silence, Sidi Mohammed écoutait les bruits de la maison : les grains du chapelet qu’égrenaient les doigts de son père, Rahma qui tapait sur son pain et Zineb qui jouait et parlait à son chat et que le narrateur qualifiait de particulièrement pauvre et méprisable parce qu’elle ne savait pas jouer. Lui, par contre, avait des trésors cachés dans sa Boite à Merveilles et pour compagnons des héros et des princes équitables dont il tenait les histoires merveilleuses d’ Abdallah l’épicier, qu’il n’avait jamais connu mais à qui, son père qui ne parlait pas beaucoup, consacra une soirée entière d’hiver ; dans un récit à sa femme.
La saison : le printemps.
Le temps : ce mercredi, quinze jours avant la fête de l’Achoura.
Les lieux : le Msid, Dar Chouaffa, la maison mitoyenne à Dar Chouaffa (d’Abderrahmane le coiffeur)
Les personnages : Sidi Mohammed, sa mère, Fatma Bziouya, Lalla Aicha, Sidi Mohamed ben Taher le coiffeur, une négresse, le narrateur, les pleureuses, Zineb, les récitateurs, Driss le teigneux, Rahma
Les thèmes : la peur, les sacrifices de la femme, la mort,
Les idées à retenir :
1-   Un  fqih  souriant :
Ce mercredi, le maître d’école est heureux,  gentil et clément avec les écoliers. La raison de son bonheur est l’événement de L’Achoura, occasion pour la réfection (Action de réparer, de remettre en état, de remettre sur pieds. Il peut s'agir d'un objet, d'un meuble ou d'un bâtiment.) de l’école. Le fqih compte sur la générosité des parents et chaque élève doit apporter sa contribution. Les enfants sont libérés pour le reste de la journée. Le narrateur exulte (éprouve une joie débordante qui se manifeste sans retenue).
2-   La maison en l’absence de la mère :
De retour chez lui, le narrateur trouve sa mère absente : elle est partie avec Lalla Aïcha. La joie de l’enfant se transforme en appréhension puis en inquiétude à cause de l’affaire de Moulay Larbi, ensuite en peur à cause des objets de la chambre qui ne le reconnaissaient plus en l’absence de sa mère et qui lui opposaient un visage hostile.
3-   Le retour de la mère :
Lorsque la mère est de retour, elle chuchote à Fatma Bziouya (qu’elle trouve sur le palier en train de laver ses poissons) puis à Rahma (qu’elle est allée rejoindre sur la terrasse) en leur faisant promettre la plus grande discrétion,  l’histoire de son amie. Moulay Larbi, ruiné par le procès rendu en faveur de son ennemi, sa femme vend tous les bijoux et meubles qu’elle possède pour que celui-ci puisse s’installer dans un nouvel atelier.
4-   La mort de Sidi Mohammed Ben Taher :
Au moment où la mère achève son récit à Rahma et s’engage dans l’escalier, des cris,  des hurlements qui venaient de la maison voisine, déchirèrent l’atmosphère. Une vieille esclave informe les femmes que Sidi Mohamed ben Tahar, un coiffeur qui était malade depuis deux mois, vient de mourir. La mère décide d’aller présenter ses condoléances à la femme du défunt et de pleurer un peu. Sidi Mohammed qui voulait absolument l’accompagner pour pleurer aussi, y réussit après que Rahma ait intervint en sa faveur auprès de sa mère. Mais, fasciné par le spectacle des pleureuses et de la femme endeuillée,  il finit vite par oublier le but de sa visite.
5-   La tristesse de l’enfant meurtri par la mort du voisin :
Lorsqu’il revient chez lui, le narrateur songe avec tristesse à la mort de Sidi Mohammed Ben Taher  et à son enterrement. Pour le consoler, le père lui raconte une histoire afin de lui faire comprendre que certains morts sont accompagnés d’anges au paradis. L’enfant sombre pourtant dans une tristesse profonde et éclate en sanglots. La mère oublie le coiffeur et son enterrement et  se précipite à son secours. Sur le lit,  il pense qu’il va mourir et se met à imaginer son propre cortège funèbre. Il hurle de toute la force de ses poumons qu’il ne veut pas mourir. Son père le recouche. Il s’endort en faisant des rêves où il était question d’anges et de sa Boite à Merveilles qui prend la forme d’un  cercueil où il pénétre tout heureux… En se réveillant le matin, il est dispensé d’aller à l’école coranique et il est gratifié d’un beignet. Laissé dans son coin, il suit les activités journalières des femmes, épie les bruits de la maison, puis lassé,  s’occupe à réciter le Coran avec ardeur.
6-    La chaînette, cadeau de Lalla Zoubida :
Lalla Zoubida vient voir son fils et lui fait cadeau d’une chaînette de cuivre rongée de vert-gris qu’il s’applique à nettoyer aussitôt. Une fois la chaîne changée en bijoux, il l’enroule autour de son poignet en guise de bracelet. Absorbé par la contemplation de ses trésors, il ne voit pas entrer le chat de Zineb. Sidi Mohammed décide de l’associer à sa joie et lui enroule la chainette autour du cou. Affolé, le chat part avec, suivi par l’enfant en pleurs. Croyant que c’est Zineb qui l’a chargé de la lui voler,  il se précipite sur elle ; et une violente dispute éclate entre les deux ennemis. Le nararteur s’endort la poitrine encore secouée de sanglots.




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